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Élodie Fortuné

Bonjour je me présente : Élodie Fortuné. Je suis née en Martinique, mère  de deux magnifiques enfants. J'ai 25 ans d'âge, auquel il faut  rajouter 19 ans d'expériences cette année.  Je suis de formation éducatrice de jeunes enfants mais il y a deux ans, je suis maintenant rendue technicienne en service de garde dans une école primaire à Montréal-Nord. 

 

Les souvenirs les plus anciens avec les tresses,  en fait,  sont que ma mère généralement c'est elle qui me coiffait.  Je n'avais pas besoin de rajouts (de faux cheveux), j'avais quand même une assez bonne longueur de cheveux naturels et j'étais souvent coiffée de la même façon : juste deux couettes avec deux nœuds au bout de mes nattes. Je sais que de ma naissance jusqu'à mes deux ans,  je n’avais pas un poil sur le caillou. Mais à partir de deux ans / trois ans ça a commencé à pousser j'étais le le jeux et c’était de facile à coiffer. Je n'avais pas de mauvais souvenirs. C'était quand même de bons moments. Oui généralement j'étais coiffée durant le weekend pour justement garder ma coiffure toute la semaine (parce qu'on était quand même trois enfants, un garçon et deux filles). Pour nous les deux filles, c'était le moment ou samedi ou dimanche, généralement, le temps de se coiffer, de faire la coiffure pour la semaine. 

 

Quand j'allais à la plage effectivement, c'est un calvaire plutôt pour ma mère, parce qu'elle savait que le dimanche soir il fallait tout laver,  tout sécher, puis refaire la coiffure.  Mais avec l'habitude, c'est sûr que j'avais quand même les consignes de ne pas forcément plonger la tête dans le sable, parce que je savais qu’en rentrant à la maison le dimanche après-midi ,  c'était pas mal de boulot pour ma mèr parce qu'elle devait me coiffer moi et ma sœur.  Mais bon, c'était pas non plus un stress pour moi d'aller à la plage, je respectais quand même les consignes. Mes était mouillés mais pas forcément sablés et donc, je la soulageais en fin de journée.

 

Ma mère était directrice en fait d’une structure de garde. Dans le système français on appelait ça : une crèche, donc pas mal occupée en plus de nous, les trois enfants puisque mon père puisque que mon père n'était pas forcément présent.  On va dire qu'il était absent, donc oui, elle était vraiment une mère occupée, une mère battante mais qui ne dort pas sur ses lauriers. Une femme “djok” comme on dit en créole.  

 

Ma mère avait les cheveux défrisés. Elle avait de longs cheveux dans mes souvenirs. Donc tous les soirs, elle mettait des bigoudis, des rouleaux, donc elle avait toujours la coiffure pimpante, tous les matins. Oui, ça ne la dérangeait pas de faire ses petits bigoudis le soir pour que sa coiffure soit parfaite. Ma mère à la base est une madame qui est très sur le paraître. Il faut que ça présente bien. Donc on n'aurait jamais dit même jusqu'à présent qu’elle a maintenant 70 ans. Elle fait vraiment 45 - 50 ans facile, bien conservée. Au niveau de ses cheveux, elle a les cheveux longs, mais généralement dans mes souvenirs, c'était pas plus long que les épaules. Une coupe à la “gaçonne”, elle avait beaucoup de waves, pas trop de défrisages mais beaucoup de waves

 

J'ai commencé à fréquenter les salons de coiffure vraiment à mon adolescence en fait quand j’ai commencé à faire des défrisages, ou pour des occasions vraiment exceptionnelles comme des communions, des mariages, Mais c'était pas systématique . On n'avait pas forcément le budget à l'époque. Mais c’était vraiment pour quelque chose de bien précis. On n'y allait pas tout le temps. 

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