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Anne - Gabrielle N'Gamy 

Bonjour, je m'appelle Anne-Gabrielle N’Gamy, j'ai 22 ans. Je suis d'origine haïtienne, française et camerounaise. Je vis à Montréal depuis l'été 2017 et je viens de terminer mes études en administration des affaires, spécialité marketing. J'ai vécu toute ma vie en Haïti jusqu'à ce que je vienne à Montréal pour mes études. 

 

Mon expérience avec les tresses n'est pas très complexe. C'est vrai que j'en ai fait dans mon enfance, quand je partais en voyage, par exemple au Cameroun, ou quand j'allais en province, en Haïti, comme à Jacmel, au Cap-Haïtien et même en République dominicaine. Les dames sur la plage me tressaient les cheveux. C'était bien, ça me changeait de mon style naturel parce que j'ai tout le temps les cheveux lâchés, bouclés. Donc d'avoir les cheveux bien plaqués et bien tressés sur la tête, c’est vrai que ça changeait. 

 

Je dirais que je n'étais pas très sensible de la tête donc pour moi, ce n'était pas une expérience désagréable. J'aime bien qu'on me joue avec les cheveux, donc c'était cool comme expérience. Et pour la première fois, en janvier dernier, j'ai fait des tresses avec des rallonges. C'est vrai que ça a été une expérience complètement différente parce que mes tresses étaient beaucoup plus longues et m'arrivaient en bas du dos. Aussi, les faux cheveux n'étaient pas très agréables sur le crâne. Donc, après deux semaines, j'étais un petit peu fatiguée. Mais c'est vrai que ça a été quand même un gros changement parce que même quand j'étais petite, c'était pas exactement ces tresses là que je faisais. Je faisais comme on appelle en Haïti « les ti kouri » à la moitié de mes cheveux. Le reste était lâché et bouclé, ou que des ti kouri partout dans mes cheveux.

 

C'est vrai que mes cousines au Cameroun, se tressent beaucoup plus souvent les cheveux que moi. Déjà parce que nos cheveux ne sont pas de la même texture que les miens, et je suppose que c'est plus facile de tresser leurs cheveux que les miens. C'est plus adapté à leur type de cheveu et je trouve ça tellement magnifique, parce qu'il y a différents styles de tresses. Et à chaque fois qu’on les voyait, elles changeaient de style. Pour moi, c'était vraiment magnifique et je n'osais jamais le faire parce que je pensais que ça n'allait pas m’aller. 

 

Aussi, j'ai beaucoup d'amies africaines de différentes nationalités qui se tressent souvent les cheveux, et à qui ça va beaucoup ; qui savent comment le faire, qui rajoutent tout le temps des rallonges… Mais qui savent comment le faire et quel style leur va, aussi, quelle coupe elles veulent, quelle longueur, quelle couleur, et ça devient un art en fait : de se faire différentes tresses, différents styles.

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